Autres cancers gynécologiques
Cancer du col de l’utérus
Le col de l’utérus est la partie inférieure de l’utérus; il relie l’utérus au vagin. Le test Pap peut dépister des changements précancéreux des cellules du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus peut être évité avec un traitement approprié. Les programmes de dépistage du cancer du col de l’utérus sont gérés à l’échelle provinciale et un test est recommandé chaque année ou tous les deux ans, selon la province.
La cause la plus courante du cancer du col de l’utérus est le virus du papillome humain (HPV), qui se transmet d’une personne à l’autre durant les relations sexuelles. Il existe maintenant un vaccin contre le HPV qui contribue à protéger contre la majorité de ces types de virus. Grâce à l’introduction du test Pap, le nombre de femmes atteintes du cancer du col de l’utérus au Canada a diminué de 50 % et le nombre de femmes ayant succombé à la maladie a diminué de 60 % depuis 1977.
Cancer des trompes de Fallope
Les trompes de Fallope relient les ovaires à l’utérus. Les ovules d’une femme sont dirigés des ovaires à l’utérus par les trompes de Fallope. Depuis peu, les pathologistes et les oncologues considèrent que le cancer de l’ovaire, le cancer des trompes de Fallope et le cancer péritonéal primaire sont une seule et même maladie, impossible à distinguer sous le microscope, et qui porte différents noms uniquement en raison de différences dans la distribution du cancer. Les symptômes et le traitement sont donc les mêmes que pour le cancer de l’ovaire. Si vous devez subir une intervention chirurgicale gynécologique, demandez à votre médecin si l’ablation des trompes de Fallope est indiquée dans votre cas.
MTG (maladie trophoblastique gravidique)
La maladie trophoblastique gravidique (MTG) regroupe plusieurs maladies qui commencent lorsque des cellules placentaires anormales se développent dans l’utérus après la conception. La MTG peut se développer lors d’une grossesse normale ou anormale, mais résulte généralement de l’union anormale d’un spermatozoïde et d’un ovule. Les symptômes peuvent comprendre un saignement vaginal inhabituel durant la grossesse, de l’anémie, un gonflement inhabituel de l’abdomen et des vomissements graves. La MTG peut être diagnostiquée à l’aide d’une échographie, qui peut être suivie d’autres examens. Le traitement peut comprendre la chimiothérapie et une opération.
Cancer péritonéal primaire
Le péritoine est la membrane qui tapisse l’intérieur de la cavité abdominale et la surface de tous les organes de l’abdomen. Depuis peu, les pathologistes et les oncologues considèrent que le cancer de l’ovaire, le cancer des trompes de Fallope et le cancer péritonéal primaire sont une seule et même maladie, impossible à distinguer sous le microscope, et qui porte différents noms uniquement en raison de différences dans la distribution du cancer. Les symptômes et le traitement sont donc les mêmes que pour le cancer de l’ovaire.
Cancer de l’utérus et de l’endomètre
Le cancer de l’utérus ou de la matrice commence dans les cellules qui tapissent l’utérus et qu’on appelle l’endomètre. Le cancer de l’utérus (ou de l’endomètre) est plus courant chez les femmes postménopausées, même s’il peut survenir chez des femmes plus jeunes.
Plusieurs facteurs pourraient accroître le risque de cancer du col de l’utérus, notamment des antécédents familiaux de la maladie, l’hormonothérapie de remplacement à base d’œstrogène seulement après la ménopause, l’obésité, le début précoce des menstruations, la ménopause à un âge plus avancé que la normale et le fait de ne jamais avoir eu d’enfants. Il n’existe pour l’instant aucun test de dépistage efficace. Heureusement, de nombreux cas de cancer de l’utérus sont dépistés tôt parce qu’ils causent des saignements, ce qui est très anormal chez les femmes postménopausées. Les autres symptômes comprennent des saignements anormaux entre les menstruations, des menstruations plus abondantes ou plus longues, du sang dans les selles ou l’urine, des écoulements vaginaux anormaux et des douleurs pelviennes ou au dos.
Cancer vaginal
Le cancer du vagin ou des voies génitales est une maladie rare qui représente environ 2 % de tous les cancers gynécologiques. Il touche généralement les femmes de plus de 65 ans, mais certaines formes plus rares de ce cancer se retrouvent chez des femmes de moins de 20 ans. La plupart des cancers vaginaux commencent dans la paroi (épithélium) du vagin et sont appelés carcinomes squameux du vagin. Les facteurs de risque comprennent l’âge avancé, certaines souches de virus du papillome humain à risque élevé, le cancer du col de l’utérus, le fait d’avoir eu ses premières relations sexuelles à un jeune âge et d’avoir eu un grand nombre de partenaires sexuels au cours de sa vie.
Cancer de la vulve
Le cancer de la vulve désigne la croissance anormale de cellules malignes dans la vulve, les organes génitaux externes de la femme. Une maladie relativement rare, le cancer de la vulve représente environ 4 % de tous les cancers gynécologiques.
S’il est diagnostiqué et traité rapidement, ce cancer est très facile à guérir. La plupart des femmes qui reçoivent un diagnostic de cancer de la vulve ont plus de 50 ans, et la moitié d’entre elles ont plus de 70 ans. Le symptôme le plus courant est une démangeaison de la vulve; les femmes peuvent également éprouver des douleurs, des saignements, un écoulement vaginal et/ou de la douleur lorsqu’elles urinent. Les facteurs de risque comprennent l’âge, des antécédents d’infection à certains virus du papillome humain (HPV), le fait d’avoir eu plusieurs partenaires sexuels ou d’avoir eu des maladies sexuellement transmissibles, le cancer du col de l’utérus, une immunodéficience, une irritation chronique du vagin et de la vulve, ainsi que le tabagisme.