Nouvelles de la recherche
Cancer de l’ovaire finance la recherche dans le domaine de la prévention, pour améliorer les traitements et, finalement, trouver un moyen de guérir la maladie. La communauté scientifique fait continuellement de nouvelles découvertes qui ont un impact sur notre compréhension de la maladie, les traitements offerts et les pronostics de survie. Voici comment.
Le développement de modèles de recherche novateurs fait partie intégrante de l’initiative OvCAN de Cancer de l’ovaire Canada. L’un de ces projets, dirigé par le spécialiste de l’oncologie translationnelle Dr Trevor Shepherd, vise à créer des modèles de tumeur tridimensionnels à partir de cellules données par des femmes atteintes du cancer de l’ovaire. Ces modèles permettront aux chercheurs de tester des traitements novateurs qui pourraient mener à de nouveaux essais cliniques et, ultimement, améliorer le pronostic pour les femmes atteintes du cancer de l’ovaire.
Il est à peine 8 heures du matin et les Drs Kirk McManus et Mark Nachtigal sont déjà dans leur laboratoire depuis trois ou quatre heures. Leur projet de recherche collaboratif a récemment obtenu un financement conjoint pour une période de deux ans de la part de Cancer de l’ovaire Canada et de la Société de recherche sur le cancer.
Les patientes partenaires d’OvCAN jouent des rôles importants dans une vaste gamme d’activités, de l’examen des demandes de financement des essais cliniques au partage de leur expérience vécue directement avec les chercheurs et scientifiques du domaine du cancer de l’ovaire.
Quatre essais cliniques financés par OvCAN, se déroulant à travers le Canada, fourniront une vaste gamme de nouvelles connaissances sur l’utilisation des inhibiteurs PARP afin de combattre le cancer de l’ovaire séreux de haut grade et étudieront des solutions de rechange novatrices pour les femmes qui ne répondent plus à cette option de traitement émergente.
Nous savons que favoriser le progrès dans la recherche sur le cancer de l’ovaire est essentiel pour réaliser notre vision : permettre aux femmes de vivre pleinement, plus longtemps et en meilleure santé.
Les inhibiteurs PARP* sont une nouvelle famille de médicaments utilisés dans le traitement du cancer de l’ovaire. Ils fonctionnent de manière différente de l’immunothérapie, qui cible le système immunitaire. Les inhibiteurs PARP misent sur la capacité d’une cellule cancéreuse à réparer son ADN endommagé et à survivre ou à mourir. Une PARP est une protéine contenue dans les cellules qui contribue à réparer les dommages à l’ADN de la cellule. Si la cellule parvient à se réparer elle-même, elle peut survivre et se multiplier. Si la cellule ne parvient pas à se réparer elle-même, elle va mourir. L’inhibiteur PARP empêche donc une cellule cancéreuse de réparer son ADN, ce qui entraîne sa mort et prévient la croissance de la tumeur.
Le cancer de l’ovaire englobe un éventail de sous-types de cancer, qui évoluent de façon unique et réagissent différemment aux traitements. Cette découverte relativement récente a mené plusieurs scientifiques à concentrer leurs recherches sur des sous-types précis.
Alors que des scientifiques, des stagiaires de recherche et des spécialistes se réunissaient à Edmonton dans le cadre de la Conférence canadienne de recherche sur le cancer de l’ovaire, des femmes et des familles de tous les coins du pays assistaient à un atelier sur la survie. Cet atelier d’une journée comprenait des présentations sur des recherches prometteuses ainsi que des conseils pratiques pour faire face à cette maladie.
Yikan Wang reçoit le premier Prix Anita Unruh
Il y a cinq ans, Yikan Wang s’est jointe au Shah Lab pour poursuivre sa formation postdoctorale à BC Cancer, où elle venait d’effectuer un stage de recherche sur le cancer de l’ovaire.
Une analyse sanguine appelée CancerSEEK a récemment fait les manchettes en raison de son potentiel de détection de huit types de cancer différents. Faisant appel à une nouvelle approche, CancerSEEK vise à détecter certains gènes et protéines qui pourraient indiquer la présence de la maladie. Malheureusement, son utilisation à grande échelle pour le dépistage du cancer n’est pas attestée par les données scientifiques actuelles.