Lorsque les enfants se joignent à la lutte contre le cancer de l’ovaire
6 mars 2013
Bien que Ben ne connaisse pas ces trois jeunes filles, le groupe partage un intérêt peu commun qui les différencie des autres enfants de leur âge : un désir ardent de faire tout en leur pouvoir pour vaincre le cancer de l’ovaire, le cancer féminin le plus mortel au Canada.
Leur connaissance de la maladie, leur passion pour la sensibilisation et leur détermination à recueillir des fonds pour Cancer de l’ovaire Canada sont autant de preuves d’une maturité peu commune pour leur jeune âge. En effet, leurs efforts ne cessent d’épater leurs parents, leurs professeurs, leurs amis et l’équipe de Cancer de l’ovaire Canada, qui a aujourd’hui l’occasion de travailler avec la prochaine génération d’agents de sensibilisation et de collecteurs de fonds créatifs!
Voici leurs histoires.
Ben dédie son projet à sa grand-mère
Le garçon de neuf ans debout à l’avant de la classe parlait du cancer de l’ovaire avec tant d’assurance, de candeur et de dévouement qu’il a ému jusqu’aux larmes tous les parents, les grands-parents et les élèves qui assistaient à cet exposé inspirant.
Lorsque Ben Cohen a choisi Cancer de l’ovaire Canada comme sujet pour le projet Give Back (en anglais), un programme visant à développer l’empathie, forger le caractère et susciter l’esprit communautaire chez les élèves du primaire, il l’a fait pour rendre hommage à sa grand-mère, une survivante du cancer de l’ovaire.
« J’ai choisi de parler de Cancer de l’ovaire Canada dans mon projet Give Back parce que ma grand-maman est une survivante du cancer de l’ovaire et cette œuvre de bienfaisance aide les femmes atteintes de cette maladie. Ils font tellement de choses pour aider toutes les femmes qui ont ce cancer. C’est pour ça que cet organisme aura toujours une place spéciale dans mon cœur », affirme Ben.
Le projet Give Back suit les recommandations du ministère de l’Éducation de l’Ontario visant à améliorer le programme des arts du langage en quatrième et en cinquième année du primaire. Dans le cadre de ce projet, Ben devait effectuer de la recherche sur une œuvre de bienfaisance de son choix. Il devait ensuite communiquer avec cet organisme au téléphone en respectant les règles associées à ce genre de communications, afin d’obtenir davantage d’information au sujet des activités de l’organisme et d’étoffer son projet.
Il va sans dire que Marilyn Sapsford, directrice régionale de Cancer de l’ovaire Canada pour l’Ontario, a été bien surprise d’entendre à l’autre bout du fil un jeune garçon demandant de l’information sur le cancer de l’ovaire!
« J’ai trouvé Ben très brave et j’ai été profondément touchée par ce qu’il faisait en l’honneur de sa grand-mère. Il était évident qu’il s’était préparé avant de faire cet appel et qu’il savait exactement ce qu’il voulait dire. Il a répondu à mes questions sur son projet très clairement et nous avons eu une conversation des plus professionnelles. J’étais très impressionnée et j’ai raconté cette histoire à plusieurs de mes collègues! »
À partir de cette information, Ben s’est efforcé d’apprendre tout ce qu’il pouvait sur l’organisme et sur la maladie. Il a ensuite élaboré un rapport écrit et un exposé oral, pour lequel il a créé une affiche factuelle créative et attrayante, tel que requis par le projet. Avant de prendre la parole, Ben a donné le ton de sa présentation en faisant jouer la chanson officielle de la Randonnée de l’espoir de Cancer de l’ovaire Canada.

Photo : Ben Cohen, 9 ans, avec son affiche du projet Give Backsur Cancer de l’ovaire Canada
Avec l’un de ses camarades de classe, dont le projet traitait de la Fondation Terry Fox, Ben a créé une activité amusante : un jeu-questionnaire comprenant des questions sur les deux organismes de lutte contre le cancer. Les élèves recevaient de la monnaie factice pour chaque bonne réponse et pouvaient ensuite l’utiliser pour « acheter » des petits gâteaux. Cet argent factice était finalement comptabilisé pour montrer aux élèves qu’une vente de pâtisseries est une façon simple et efficace de recueillir des fonds pour des causes qui nous tiennent à cœur. Ben a même distribué des tatouages temporaires à l’effigie de Cancer de l’ovaire Canada à toute la classe.
Ben a ensuite répondu aux questions des coordonnateurs du projet Give Back et des membres de l’auditoire. Il compte envoyer une lettre de remerciement à Cancer de l’ovaire Canada pour exprimer sa reconnaissance au personnel pour l’aide et le soutien offerts.
« La présentation de Ben s’est avérée très émouvante », affirme le père de Ben, Eric Cohen, qui a assisté à l’exposé en compagnie de sa femme Filomena et de ses parents. « Plus d’une larme a été versée ce jour-là. Cancer de l’ovaire Canada n’est pas le genre d’œuvre de charité à laquelle on imaginerait qu’un jeune garçon puisse s’identifier. Mais Ben était très bien préparé, et j’étais vraiment fier de voir mon fils parler ainsi de sa grand-mère. »
« C’était magnifique de voir notre fils rendre hommage à sa grand-mère devant ses camarades de classe, ajoute Filomena. Nous tenons à remercier Cancer de l’ovaire Canada pour tout le soutien qu’ils ont offert à Ben dans la réalisation de son projet. »
La grand-mère de Ben a été profondément émue par les efforts déployés par son petit-fils en son honneur. Elle a décidé de faire un don à Cancer de l’ovaire Canada en son nom.
Des jeunes filles dévouées à la cause
Si vous passez par Halifax le dimanche 5 mai prochain, vous devez absolument faire un tour au thé-bénéfice mère-fille-sœur à la Halifax Grammar School. Venez déguster une variété de délicieux scones et pâtisseries généreusement offerts par le café Pavia Gallery et écouter divers intervenants parler du cancer de l’ovaire. Tous les profits seront remis à la Randonnée de l’espoir de Cancer de l’ovaire Canada.
Petits doigts en l’air, mesdemoiselles!

Photo: Janie Morency (à gauche) et Noelle Tsimiklis apprennent l’étiquette propre à l’heure du thé en vue de leur événement-bénéfice.
Ce charmant événement est une autre initiative créative mise sur pied par les camarades de classe Janie Morency, Noelle Tsimiklis et Anna Nicolela. Avec leur équipe, les Helping Hands de la Halifax Grammar School, elles tentent de sensibiliser la population au cancer de l’ovaire et de recueillir des fonds pour la Randonnée de l’espoir. Les jeunes filles et leur équipe travaillent sans relâche pour assurer le succès de cet événement multigénérationnel.
L’an dernier, l’équipe s’était fixé comme objectif de recueillir 5000 $ au profit de la Randonnée de l’espoir de Cancer de l’ovaire Canada. À la grande surprise des trois meneuses, les attentes ont été dépassées et quelque 6400 $ ont été recueillis! Grâce au soutien croissant de leurs camarades de classe, des enseignants et des parents, l’équipe, aujourd’hui en sixième année du primaire, espère recueillir 7500 $ en 2013!
« Presque tous nos amis font maintenant partie de notre équipe, nous dit Janie. Ils nous soutiennent tous. Voir autant de gens se joindre à nous et appuyer la cause nous donne l’impression qu’aucun défi n’est hors de notre atteinte. » Les jeunes filles sont également très reconnaissantes du soutien de la direction et du personnel de leur école, notamment de l’appui de Teresa Woodford et de Jennifer Trott-Zisserson.
Non seulement les filles sont-elles parvenues à recueillir un montant important pour appuyer leur cause, mais elles ont également fait de la sensibilisation au cancer de l’ovaire une partie prenante de leurs efforts, en mémoire de Harriet Karsh, une amie proche de la famille de Janie. Harriet est décédée des suites du cancer de l’ovaire en mars 2012, au terme de 38 ans de lutte contre la maladie.
L’équipe a même créé son propre bracelet qui est vendu toute l’année pour recueillir des fonds. Au mois d’avril, les filles ont organisé une « journée du chapelier fou » à leur école primaire, lors de laquelle les élèves ont été invités à faire un don de 2 $ pour obtenir le privilège de porter un chapeau en classe.
« Je crois que nous continuons parce que nous sommes convaincues qu’il s’agit d’une cause des plus importantes que très peu de gens connaissent, déclare Noelle. Nous voulons que davantage de gens soient sensibilisés au cancer de l’ovaire. »
Pour couvrir certaines dépenses associées à leurs collectes de fonds et pour tenter de mettre sur pied des événements de plus grande envergure, les filles ont soumis une proposition à l’institution financière Gordon Stirrett Wealth Management d’Halifax pour courir la chance de remporter l’une des trois bourses de 1000 $ offertes par l’entreprise. Leur demande a été retenue et les filles utilisent aujourd’hui le montant gagné pour financer leur thé-bénéfice et la production de leurs bracelets.
« Je suis très fière des filles et je trouve incroyable qu’elles s’allient à une cause si noble », affirme Denise Morency, mère de Janie. Les mères sont réellement emballées de voir leurs filles en apprendre davantage sur le cancer de l’ovaire : « Elles ont fait énormément de recherche. En tant que parents, ce genre d’apprentissage nous rend vraiment fiers. »
Emilie Chiasson, directrice régionale de Cancer de l’ovaire Canada pour l’Atlantique, ne pourrait être plus impressionnée par ce groupe de jeunes filles qui en ont énormément appris sur la sensibilisation au cancer de l’ovaire et les collectes de fonds.
« Les efforts des Helping Hands de la Grammar School d’Halifax sont de merveilleux exemples d’initiatives positives qui donnent au public l’envie de s’impliquer. Tout a commencé avec quelques jeunes filles désirant faire une différence. Aujourd’hui, l’équipe a pris de l’ampleur et comprend des élèves de différents niveaux et leurs parents. Ces filles sont géniales, tout simplement! »
Pour plus d’information sur le thé-bénéfice mère-fille-sœur du dimanche 5 mai à la Halifax Grammar School, communiquez avec Denise Morency par courriel à dbmdezign@yahoo.com.