Nous vous présentons les participants de l’Expédition de l’espoir!
17 juin, 2014
Le 19 septembre 2014, l’Expédition de l’espoir s’élancera sur le sentier des Incas, au Pérou. Nous vous présentons ces personnes extraordinaires qui transporteront le drapeau de Cancer de l’ovaire Canada et notre message d’espoir jusqu’au Machu Picchu et vous invitons à découvrir comment le cancer de l’ovaire a touché leurs vies.
En participant à la randonnée dans les Andes péruviennes vers le Machu Picchu cet automne, Donalda et David souhaitent souligner leur 45e anniversaire de mariage de façon mémorable. Donalda, une survivante du cancer de l’ovaire au stade 3c qui dirige sa propre entreprise de conseil en gestion, déclare que ce voyage est « une célébration de la vie. Mon mari a été à mes côtés pendant toutes les étapes de mon expérience du cancer, c’est pourquoi il est important pour nous d’entreprendre cette expédition en couple. »
Donalda a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire et a subi des traitements en 2007, à l’âge de 56 ans. Elle va mieux depuis près de sept ans et son équipe de soin lui a annoncé qu’elle était considérée comme guérie. « Nous souhaitons que toutes les femmes atteintes de ce cancer reçoivent cette même nouvelle », ajoute Donalda. Le couple passera une partie de l’été à randonner dans l’Ouest canadien avec deux de ses petits-enfants, âgés de 7 et 10 ans, pour se préparer à l’Expédition de l’espoir.
Kanta Goyal est morte du cancer de l’ovaire il y a 16 ans et sa fille Nisha, une comptable de Calgary, s’est jointe à l’Expédition de l’espoir « pour perpétuer le souvenir de ma mère. Cette randonnée vers le Machu Picchu devrait me permettre de faire d’une pierre trois coups : consacrer du temps à une cause qui est au centre de ma vie, honorer la mémoire de ma mère, atteindre mes objectifs athlétiques et relever un défi. C’est une cause méritoire et une occasion qui ne se présente qu’une fois dans une vie ». La sensibilisation au cancer de l’ovaire est un objectif important pour Nisha, une bénévole auprès de Cancer de l’ovaire
Canada. « Si cela permet qu’une personne voie une publicité de sensibilisation, en apprenne davantage au sujet du cancer de l’ovaire ou contribue à financer la recherche, alors tout ce travail n’aura pas été fait en vain. » Nisha a recueilli près de 7000 $ en sollicitant les gens autour d’elle et en organisant une activité de collecte de fonds comprenant un encan silencieux. Elle se consacre maintenant à son entraînement physique en préparation pour la randonnée de septembre. « Mon but, c’est de faire quelque chose pour que d’autres femmes aient la chance que ma mère n’a pas eue. »
La devise de Darlene Joy Merenick était « Je vis dans la joie ». Lorsque cette enseignante est morte en juin 2013 après une lutte de deux ans contre le cancer de l’ovaire, son fils Brandon et sa belle-fille Era Mae ont cherché une façon joyeuse de célébrer la vie de Darlene et « une excellente façon de s’engager envers la cause et de sensibiliser les gens autour de nous au cancer de l’ovaire ». En 2014, ils ont entendu parler de l’Expédition de l’espoir et se sont inscrits. « Je pense que ma mère serait heureuse que nous fassions quelque chose de positif et d’audacieux », déclare Brandon, un batteur et producteur de
musique mariée à une chercheuse détenant un doctorat. Brandon et Era Mae racontent leur parcours dans le blogue www.choosejoyblog.tumblr.com. Pour se préparer à leur randonnée vers le Machu Picchu en septembre, ils se sont inscrits à un centre de conditionnement physique et surveillent soigneusement leur alimentation. Ils communiquent avec des entreprises locales pour solliciter des commandites et, en juin, l’école de Darlene organisera une « Journée orange » de collecte de fonds, en souvenir de sa couleur joyeuse préférée.
En 2014, Irena a pris congé de son travail dans une ambassade pour se remettre physiquement et psychologiquement de son diagnostic et de ses traitements d’un cancer de l’ovaire au stade 2. Participer à l’Expédition de l’espoir fait partie de sa guérison. « Ça m’incite à avancer, à poursuivre mon régime alimentaire et mes exercices afin de prendre du mieux et de retrouver mes forces. Ce voyage me donne un objectif tangible et immédiat sur lequel je peux me concentrer. » D’ailleurs, le Machu Picchu a toujours fait partie de la liste d’endroits qu’Irena désirait visiter. Elle s’entraîne deux fois par semaine au centre sportif, prend chaque semaine des cours de Tai Chi et de yoga, et randonne avec un club
une fois par semaine. Irena planifie une soirée de collecte de fonds dans un pub, au son de la musique de l’orchestre d’un ami. Un autre ami, un peintre d’Ottawa, a fait don d’un tableau qui sera vendu pour recueillir de l’argent. Irena recueille également des fonds en ligne et participe à une foire communautaire où elle vendra des boucles d’oreilles qu’elle a fabriquées à la main et distribuera des documents de sensibilisation de Cancer de l’ovaire Canada.
Au cours des 18 derniers mois, Tammy, une bénévole auprès de Cancer de l’ovaire Canada depuis 2005, a perdu sa belle-mère et sa belle-sœur des suites du cancer. Son père a reçu un diagnostic de deux formes de cancer différentes à quelques mois d’intervalle, et une femme qu’elle admirait beaucoup est morte du cancer de l’ovaire. Tammy était à la recherche de « quelque chose pour rendre hommage à leur courageuse lutte contre le cancer. L’Expédition de l’espoir a été annoncée à un moment où j’avais l’impression d’avoir
perdu le contrôle de ma vie. Je trouvais enfin quelque chose que je pouvais contrôler : l’entraînement, la collecte de fonds et la randonnée en montagne. » Pour recueillir des fonds pour Cancer de l’ovaire Canada, Tammy prépare des muffins qu’elle vend le lundi au ministère des Pêches et des Océans, où elle travaille à la Direction des politiques et des services économiques. Elle a mis sur pied un projet avec le Club 4-H de sa région pour vendre des poissons qu’elle fabrique à la main, à partir de verre de mer. Elle a également organisé un BBQ au Canadian Tire local pour recueillir des fonds et elle planifie bientôt une soirée musicale dans un pub.
Ce professeur d’histoire à la retraite devenu photographe rêve du Machu Picchu depuis son enfance. L’ancienne cité de Machu Picchu dans les Andes péruviennes est au deuxième rang de sa liste d’endroits à visiter, juste après les pyramides d’Égypte. « La perspective de repousser mes limites personnelles m’enthousiasme et j’ai hâte de rencontrer d’autres personnes dont la vie a été touchée par le cancer de l’ovaire », déclare Colin, dont la femme, la Dre Lynn Crosby, est morte à peine neuf semaines après avoir reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire en 2012, à l’âge de 55 ans. « Ce voyage a bien sûr une signification toute particulière pour moi au plan personnel, sans compter que cet endroit semble tout à fait magique et spirituel. » Colin s’entraîne pour la randonnée sur le sentier des Incas en
montant les marches de son édifice et en faisant de la bicyclette sur la colline de la Citadelle à Halifax. Il prévoit arriver au Pérou trois jours à l’avance pour s’acclimater à l’altitude. « J’espère prendre des photos fantastiques, dont certaines pourront être vendues aux enchères par Cancer de l’ovaire Canada. » (Lisez l’article sur L’histoire de Lynn et l’exposition de photos de Colin en sa mémoire en juillet à Halifax.)