Faire connaître aux Canadiens toute la vérité sur le cancer de l’ovaire
21 décembre 2015
Nouvelle campagne de sensibilisation dans les médias
Les médias nous appuient en force pour sensibiliser la population au cancer de l’ovaire. Des publications comme Châtelaine et Sélection du Reader’s Digest ont généreusement consacré une page complète pour faire connaître aux Canadiens toute la vérité sur cette maladie.
Lauren Richards fait la promotion de la campagne en coulisse. Survivante du cancer de l’ovaire, Lauren est un véritable repère dans le secteur de la publicité et elle est déterminée à sensibiliser la population. Pour ce faire, elle sollicite personnellement l’aide de ses collègues des principaux médias pour faire connaître cette maladie à tous les Canadiens.
« Le fait de travailler à cette campagne a été bon pour mon âme, a déclaré Lauren lors d’une entrevue. La possibilité de miser sur mon expérience et sur les relations que j’ai bâties tout au long de ma carrière a changé ma vie. J’ai communiqué avec la collectivité, j’ai raconté mon histoire, j’ai présenté la vérité sur le cancer de l’ovaire, et la réaction a été tout simplement incroyable. »
Jusqu’à maintenant, le nombre combiné de lecteurs potentiels des mensuels participants atteint 15 647 647 000. Il est clair que le message passe.
Elisabeth Baugh, directrice générale de Cancer de l’ovaire Canada, a toujours été résolument en faveur d’une stratégie de sensibilisation visant à sortir le cancer de l’ovaire du contexte clinique afin qu’il soit généralement perçu comme un problème de santé important. « La plupart des gens ne parlent pas des ovaires. Ce n’est pas parce qu’ils ont peur de le faire, mais simplement parce que le sujet n’est jamais abordé. »
Mais la campagne de sensibilisation vise à changer la situation.
Anita Unruh et son mari Patrick
« Il faut parfois essayer quelque chose de nouveau. Cette approche est très directe et ne mâche pas ses mots, déclare Anita Unruh, survivante et ambassadrice de la sensibilisation. Que vous l’aimiez ou que vous la détestiez, la campagne jaidescouilles attire l’attention et suscite les réactions. C’est ce qu’il faut pour que les Canadiens commencent à s’intéresser au cancer de l’ovaire et en apprennent davantage à ce sujet. »
« Aujourd’hui, les gens sont bombardés de messages provenant de part et d’autre, ajoute Karen Cinq Mars, vice-présidente du marketing chez Cancer de l’ovaire Canada. L’objectif de la campagne est de faire taire tout ce bruit, de susciter un deuxième regard et de leur offrir l’occasion de dire à leur voisin “As-tu vu ça?” »
C’est ainsi que commence la conversation.
Lyne Shackleton
avec ses deux fils
« J’ai deux fils et quand ils ont commencé à parler de leurs couilles, je leur rappelais toujours que j’en avais moi aussi, mais qu’elles étaient à l’intérieur de mon corps et qu’on les appelait des ovaires », raconte Lyne Shackleton, bénévole de longue date qui a accompagné sa mère dans son expérience du cancer de l’ovaire.
« Les hommes et les femmes viennent tous au monde avec des gonades, mais le taux de survie sur cinq ans des hommes atteints du cancer des testicules est beaucoup plus élevé que celui des femmes atteintes du cancer de l’ovaire, ajoute Anita. Il reste encore beaucoup de travail à faire pour que le pronostic soit plus égal et nous devons nous y mettre rapidement – nous sommes déjà en 2015! »
L’année 2016 nous réserve encore beaucoup de surprises avec l’intensification des relations publiques entourant la campagne.
Pour en savoir plus au sujet de la campagne de sensibilisation, consultez le site jaidescouilles.org. Vous y trouverez l’histoire de Pat McDonald, une survivante qui a récemment découvert avoir été adoptée et qui parle de l’incidence de la génétique et de l’importance de connaître ses antécédents familiaux.