Soins de santé de prochaine génération
21 janvier 2015
Des bénévoles inspirantes
L’image des soins de santé change.
« Le monde des soins de santé fonctionne de plus en plus en équipe. C’est pourquoi nous incitons les étudiants en sciences de la santé à apprendre ensemble et les uns des autres », affirme William Webster, doyen de la Faculté des professions de la santé de l’Université Dalhousie. « Nous créons des occasions pour aider les étudiants à comprendre l’importance de placer les patients au centre de l’équipe de soin. »
Environ 1000 étudiants se sont réunis dans l’auditorium Rebecca Cohn pour l’activité annuelle de première année. Ils provenaient de tous les programmes de la Faculté, des sciences infirmières à la pharmacie, en passant par le travail social.
Pat McDonald, Janice Peach et Anita Unruh, bénévoles auprès de Cancer de l’ovaire Canada, sont rapidement montées sur scène. Dès leur arrivée, la foule importante s’est tue et a écouté avec une attention suivie ces femmes partager l’histoire de leur expérience personnelle du cancer de l’ovaire et des découvertes qu’elles ont faites le long de leur parcours.

De gauche à droite : Anita Unruh, Pat McDonald, Matthew Numer, Fred McGill, Will Webster, Janice Peach, Emilie Chiasson, Anne Gaudet-Webster
« Tous les étudiants étaient là, ils écoutaient très attentivement ce que nous disions... Je n’aurais jamais pu imaginer que je parlerais un jour à autant de monde, a déclaré Pat. Au cours de leur vie professionnelle, ils rencontreront fort probablement des femmes atteintes du cancer de l’ovaire, et ils se souviendront du jour où nous avons raconté notre histoire. »
Après la présentation, le groupe s’est levé pour ovationner les présentatrices.
Nouvelle perspective
Avant le début de l’activité, on a demandé aux étudiants : « Quel mot vous vient en tête quand vous entendez “cancer”? »
Leurs réponses ont été affichées sur le rétroprojecteur. Elles comprenaient des mots comme maladie, douleur et chimiothérapie.
Après avoir entendu les témoignages des femmes, on leur a posé la question de nouveau. Il s’est alors produit quelque chose d’extraordinaire.
« Leurs réponses m’ont émue jusqu’aux larmes. Nous avons immédiatement constaté que les étudiants ne pensaient plus à la maladie, mais se concentraient plutôt sur les personnes touchées », a expliqué Janice.
Force. Survie. Soutien. Courage. Ces mots puissants n’étaient que quelques-uns de ceux qui démontraient bien le changement important qui venait de se produire.
« Lorsque vous recevez un diagnostic, vous commencez par avoir peur, mais lorsque vous apprenez à vivre avec le cancer et que vous rencontrez d’autres personnes qui suivent un parcours semblable au vôtre, vous ravivez votre espoir et vous développez votre résilience… Vous trouvez une façon d’avoir une vie riche de sens, a ajouté Anita. Leur réaction m’a confirmé qu’ils avaient compris. »
Ce jour-là, Anita, Janice et Pat ont contribué à développer l’empathie de futurs professionnels de la santé qui toucheront la vie des femmes alors qu’elles recevront leur diagnostic, apprendront à vivre avec le cancer de l’ovaire, recevront des traitements et des soins de suivi. Les bénévoles ont aidé les étudiants à découvrir la véritable signification d’un diagnostic de cancer, à se remettre en question et à choisir l’impact qu’ils souhaitaient avoir sur leurs patients.
Si vous êtes affilié à une université ou un établissement de soins de santé qui offre des occasions d’apprentissage comme celle-ci, ou si vous désirez partager votre histoire, veuillez communiquer avec le bureau de Cancer de l’ovaire Canada de votre région.