(Ottawa, ON) 3 mai 2016 – À l’approche de la Journée mondiale du cancer de l’ovaire le 8 mai, des survivantes du cancer de l’ovaire et d’autres intervenants convergent vers le Parlement canadien pour s’assurer que les politiciens comprennent l’importance de protéger les citoyens contre la discrimination basée sur la génétique. Le projet de loi S-201 (également appelé Loi sur la non-discrimination génétique) a été adopté par le Sénat et sera bientôt présenté à la Chambre des communes. La délégation demande aux députés d’appuyer ce projet de loi.
Le cancer de l’ovaire est le plus mortel de tous les cancers féminins au pays. Chaque jour, cinq Canadiennes meurent de cette maladie. Malheureusement, peu de percées en matière de traitements ont été effectuées depuis les années 90 et le pronostic n’a pas beaucoup changé au cours des 50 dernières années.
Des recherches ont confirmé l’existence d’un lien étroit entre la génétique et le cancer de l’ovaire. Toutefois, de nombreuses femmes hésitent à subir des tests parce qu’aucune législation canadienne ne les protège contre la discrimination fondée sur des caractéristiques génétiques.
« Même si toutes les femmes sont exposées au cancer de l’ovaire, les femmes porteuses de certaines mutations génétiques le sont plus que d’autres. La connaissance des caractéristiques génétiques permet de prendre des décisions éclairées en matière de mesures préventives », explique Elisabeth Baugh, directrice générale de Cancer de l’ovaire Canada et présidente du comité organisateur de la Journée mondiale du cancer de l’ovaire. « Pour y arriver, nous devons obtenir une garantie que l’information génétique ne sera pas utilisée à mauvais escient par des employeurs ou des assureurs. »
La délégation parlera également aux parlementaires de la nécessité d’intensifier la recherche sur le cancer de l’ovaire.
« Le manque de financement – d’abord et avant tout – freine les progrès. Les investissements dans la recherche sur le cancer de l’ovaire accusent un retard par rapport à ceux d’autres maladies », affirme Heather Heaps, une porte-parole bénévole. « Il est important pour nous d’intervenir et d’exiger mieux pour nous et pour les générations futures. »
En 2013, 13,8 millions de dollars ont été investis dans la recherche sur le cancer de l’ovaire au Canada. Pendant la même année, les investissements dans la recherche sur le cancer du sein ont atteint 74 millions de dollars.
« La communauté canadienne de recherche sur le cancer de l’ovaire est l’une des plus collaboratives au monde », déclare la Dre Barbara Vanderhyden, titulaire de la Chaire de recherche Corinne Boyer à l’Université d’Ottawa et chercheuse principale à l’Institut de recherche de l’hôpital d’Ottawa. « Si nous voulons vraiment comprendre cette maladie complexe, améliorer les traitements et la prévention, nos chercheurs doivent être en mesure de poursuivre leurs travaux et pour ce faire, ils ont besoin de l’appui du gouvernement. »
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Cancer de l’ovaire Canada est la seule œuvre de bienfaisance enregistrée au Canada vouée à vaincre le cancer de l’ovaire. L’organisation fait preuve de leadership en offrant du soutien aux femmes atteintes de la maladie et à leurs familles, en sensibilisant le public et les professionnels de la santé et en finançant la recherche dans le domaine de la prévention, pour améliorer les traitements et, finalement, trouver un moyen de guérir cette maladie. Pour de plus amples renseignements, visitez le site ovairecanada.org.
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