Canada (2 mai 2018) - L’incidence du cancer de l’ovaire pourrait grimper de près de 55 %
[i] à l’échelle mondiale au cours des deux prochaines décennies, selon les données dévoilées par la World Ovarian Cancer Coalition (coalition mondiale du cancer de l’ovaire, ou WOCC) en prévision de la Journée mondiale du cancer de l’ovaire, qui aura lieu le 8 mai. Le vieillissement de la population constitue un facteur clé de la hausse projetée des cas, puisque les femmes de 50 ans et plus sont davantage à risque de développer la maladie.
Au Canada, 50 % des femmes qui reçoivent un diagnostic de cancer de l’ovaire ne survivent pas au-delà de cinq ans, et les taux de survie ne se sont pas améliorés depuis 50 ans. Pour faire progresser la lutte contre la maladie, Cancer de l’ovaire Canada demande au gouvernement fédéral d’investir 10 millions de dollars dans la recherche, dont le besoin se fait criant au Canada. Ces fonds permettraient aux chercheurs d’améliorer les modèles expérimentaux, de mettre au point de nouveaux traitements et de faire progresser les essais cliniques.
Bien que Cancer de l’ovaire Canada soit la seule organisation nationale vouée exclusivement à vaincre cette maladie au Canada, elle joint toutefois ses forces à la World Ovarian Cancer Coalition, un regroupement d’organisations qui chapeaute les efforts mondiaux de réduction de l’impact du cancer de l’ovaire pour les femmes atteintes et leurs proches.
Cette année, la WOCC a publié l’étude Every Woman (Chaque femme), qui constitue la recherche la plus complète à ce jour sur l’impact du cancer de l’ovaire à l’échelle mondiale. Les premiers résultats de l’étude mettent en lumière l’urgence de contrer la hausse de l’incidence de la maladie prévue à l’échelle mondiale. Le taux de survie au cancer de l’ovaire est le plus faible parmi les cancers féminins
[ii] – entre 30 % et 50 % sur cinq ans à l’échelle mondiale – et connaît une croissance très faible dans la majorité des pays. À titre de comparaison, dans plusieurs pays, plus de 80 % des femmes atteintes du cancer du sein survivent au-delà des cinq ans suivant leur diagnostic
[iii].
L’étude Every Woman comprend une analyse des statistiques mondiales sur le cancer de l’ovaire, des entretiens avec des femmes et des cliniciens de plusieurs pays, et un sondage visant à présenter l’expérience des femmes atteintes du cancer de l’ovaire. À ce jour, plus de 1 000 femmes dans 39 pays y ont pris part. L’étude est menée par un panel d’experts internationaux composé de cliniciens et de patientes.
Selon Elisabeth Baugh, présidente de la World Ovarian Cancer Coalition et directrice générale de Cancer de l’ovaire Canada, « cette étude révèle que le cancer de l’ovaire accuse un manque à gagner important comparativement à plusieurs autres cancers, notamment le cancer du sein, qui ont connu des avancées scientifiques considérables au cours des dernières années. Les femmes atteintes du cancer de l’ovaire ont elles aussi le droit de profiter de tels progrès, peu importe où elles vivent. La World Ovarian Cancer Coalition travaille de concert avec plus de 130 groupes internationaux de défense des intérêts des patientes pour faire avancer la cause. Le 8 mai, nous célébrerons la Journée mondiale du cancer de l’ovaire et profiterons de l’occasion pour braquer les projecteurs sur les besoins criants dans la lutte contre la maladie ».
Annwen Jones, chef de la direction de l’œuvre de bienfaisance britannique Target Ovarian Cancer, vice-présidente de la World Ovarian Cancer Coalition et coprésidente de l’étude Every Woman, abonde en sens : « La hausse projetée de l’incidence du cancer de l’ovaire est particulièrement inquiétante parce que nous n’avons toujours pas les moyens de poser un diagnostic précoce et de traiter la maladie efficacement. Cet enjeu mondial nécessite une solution mondiale, et l’étude Every Woman en constitue la première étape. Plus nous en savons sur le cancer de l’ovaire, plus nous serons en mesure de transformer la vie de centaines de milliers de femmes. »
« Les patientes et les cliniciens que nous avons sondés dans le cadre de l’étude Every Woman ont souligné les nombreux défis mondiaux liés au manque de sensibilisation à la maladie, à l’accès limité aux spécialistes et aux lacunes en matière de soutien aux patientes », poursuit Frances Reid, directrice de recherche de l’étude Every Woman. « Avec cette étude, la World Ovarian Cancer Coalition cherche à mettre de l’avant les données scientifiques nécessaires pour cibler les défis et s’y attaquer directement. »
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Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :
Janice Chan
Directrice des communications, Cancer de l’ovaire Canada
1 877 413-7970, poste 229
jchan@ovariancanada.org
Notes
Cancer de l’ovaire Canada
Cancer de l’ovaire Canada est la seule œuvre de bienfaisance enregistrée au Canada vouée à vaincre le cancer de l’ovaire. L’organisation fait preuve de leadership en offrant du soutien aux femmes atteintes de la maladie et à leurs familles, en sensibilisant la population et en finançant la recherche dans le domaine de la prévention, pour améliorer les traitements et, finalement, trouver un moyen de guérir cette maladie.
www.ovairecanada.org
Pour de plus amples renseignements sur Cancer de l’ovaire Canada, communiquez avec :
jchan@ovariancanada.org
Journée mondiale du cancer de l’ovaire (WOCD)
La Journée mondiale du cancer de l’ovaire se déroule chaque année le 8 mai. Cet événement a été lancé en 2013 par un groupe d’organisations internationales de défense des intérêts des patientes dans le but d’agir à l’échelle mondiale pour accroître la sensibilisation à la maladie et créer un point de ralliement pour la communauté qui lutte contre le cancer de l’ovaire. En 2016, ces organisations se sont rassemblées pour établir officiellement la World Ovarian Cancer Coalition (coalition mondiale pour le cancer de l’ovaire). Aujourd’hui, les initiatives de la Journée mondiale du cancer de l’ovaire sont soutenues par plus de 130 organisations de défense des intérêts des patientes à l’échelle mondiale, et plus de 400 000 personnes suivent l’événement sur les médias sociaux. La Journée mondiale du cancer de l’ovaire est aujourd’hui l’initiative de sensibilisation phare de la
World Ovarian Cancer Coalition.
www.ovariancancerday.org
Pour de plus amples renseignements sur la Journée mondiale du cancer de l’ovaire, communiquez avec :
cmackay@worldovariancancercoalition.com.
World Ovarian Cancer Coalition (WOCC)
La World Ovarian Cancer Coalition (coalition mondiale pour le cancer de l’ovaire) est une organisation sans but lucratif fondée en 2016 qui œuvre à l’échelle mondiale à la réduction de l’impact du cancer de l’ovaire pour les femmes et leurs proches. Sa mission est d’offrir la meilleure chance de survie et la meilleure qualité de vie possible à toutes les femmes atteintes du cancer de l’ovaire, quel que soit leur pays de résidence. La coalition collabore avec plus de 130 organisations de défense des intérêts des patientes à l’échelle mondiale et chapeaute des initiatives telles que la Journée mondiale du cancer de l’ovaire et l’étude Every Woman.
www.worldovariancancercoalition.org
Pour de plus amples renseignements sur la World Ovarian Cancer Coalition, communiquez avec :
cmackay@worldovariancancercoalition.com
L’étude Every Woman de la World Ovarian Cancer Coalition
L’étude Every Woman (Chaque femme) menée par la World Ovarian Cancer Coalition vise à fournir des données tangibles qui dressent le portrait de l’expérience des femmes atteintes du cancer de l’ovaire et de ceux qui les soutiennent. L’étude aide la coalition à mettre en lumière les lacunes, les défis et les perspectives des patientes à l’échelle mondiale. Ces résultats sous-tendront le développement d’un plan d’action mondial par la coalition.
www.worldovariancancercoalition.org/every-woman
Pour de plus amples renseignements sur l’étude Every Woman, communiquez avec :
cmackay@worldovariancancercoalition.com
[iii] Global surveillance of trends in cancer survival 2000–14 (CONCORD-3): analysis of individual records for 37 513 025 patients diagnosed with one of 18 cancers from 322 population-based registries in 71 countries, The Lancet (Online),
Volume 391, no 10125, p. 1023–1075, 17 mars 2018.