Changer la façon dont le cancer de l’ovaire est diagnostiqué et pris en charge dans le monde
1 novembre 2011
Appelée CŒUR, cette initiative multi-institutionnelle regroupant 35 chercheurs vise à identifier de nouveaux biomarqueurs pour dépister et traiter cette maladie, ce qui se traduira par l’utilisation et l’application de médicaments actuels, ainsi que de nouveaux, de manière plus efficace pour les patientes. L’IRTF et le Partenariat canadien contre le cancer subventionnent ce projet pour 5 millions de dollars sur cinq ans.
« Les femmes du monde entier profiteront des travaux de cette équipe de chercheurs canadiens exceptionnels », a déclaré Elisabeth Ross, directrice générale de Cancer de l’ovaire Canada.
« Nous sommes impatients de jouer un rôle important dans la diffusion des résultats de recherche résultant de cette collaboration pancanadienne de l’Institut de recherche Terry Fox qui réunit des patientes atteintes de cancer de l’ovaire et d’éminents scientifiques et cliniciens dévoués à travers le pays. Les améliorations dans le diagnostic de cette maladie, tout comme l’identification de nouveaux traitements potentiels, aideront à améliorer la santé des femmes de partout. »
Le projet CŒUR est dirigé par la Dre Anne-Marie Mes-Masson, oncologiste moléculaire (membre du conseil d’administration de Cancer de l’ovaire Canada) et la Dre Diane Provencher, gynéco-oncologue, toutes deux du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), ainsi que par le Dr David Hunstman du programme OvCaRe du BC Cancer Agency et du Vancouver Coastal Health.

(légende : Dre Anne-Marie Mes-Masson, Dre Diane Provencher et Dr David Huntsman)
Le cancer de l’ovaire est la cinquième cause de décès liés au cancer dans le monde occidental. Une femme sur quatre diagnostiquées avec cette forme de cancer est résistante à la chimiothérapie. Les chercheurs canadiens ont joint leurs efforts pour développer une solution typiquement canadienne face à ce problème clinique mondial pour les médecins traitant le cancer.
Ce projet de recherche permettra de mettre au point un nouveau système de stratification pour les sous-types de carcinomes ovariens et aidera les cliniciens à déterminer le meilleur traitement pour chaque patiente. Les patientes ne répondant pas au traitement standard peuvent être dirigées vers des essais cliniques où de nouvelles thérapies sont en cours de validation.
En plus des partenaires et des chercheurs institutionnels, les autres collaborateurs au programme CŒUR sont Cancer de l’ovaire Canada, la Société de gynéco-oncologie du Canada, le Réseau canadien de banques de tumeurs, le Canadian Study Pathology Group et le Groupe des essais cliniques de l’Institut national du cancer du Canada.