Des porte-parole se rendent au Parlement pour demander un financement accru de la recherche
26 juin 2018
Précédées par des milliers de lettres de Canadiens préoccupés, trois équipes de délégués se sont rendues au Parlement plus tôt au cours du mois. Chacune était composée d’un chercheur, d’une femme atteinte du cancer de l’ovaire et d’un membre de l’équipe de Cancer de l’ovaire Canada.
Toutes ces personnes étaient là pour discuter du manque persistant de financement de la recherche sur le cancer de l’ovaire et de la façon dont un investissement de 10 millions de dollars du gouvernement fédéral pourrait contribuer à réaliser des découvertes dont nous avons un besoin urgent. Pendant la journée, les équipes ont participé à onze rencontres avec des députés et des hauts fonctionnaires du ministère de la Santé.

Dr Trevor Shepherd, spécialiste de la recherche translationnelle en oncologie au London Health Sciences Centre; Julee Paulin, porte-parole bénévole; Cailey Crawford, directrice régionale de Cancer de l’ovaire Canada pour l’Ontario
« C’est rare que nous ayons l’occasion de nous présenter aux côtés de chercheurs et de porte-parole du domaine du cancer de l’ovaire pour expliquer à notre gouvernement en quoi la bureaucratie et les formalités administratives affectent les personnes touchées par le cancer de l’ovaire », a déclaré Julee Paulin, qui a reçu un diagnostic en 2011. « Je me suis sentie puissante lorsque des députés m’ont regardée dans les yeux et m’ont remerciée sincèrement d’être venue partager mon histoire. »
Par un heureux hasard, la ministre fédérale de la Santé Ginette Petitpas Taylor s’est jointe à une des équipes, sans avoir été annoncée.

Margaret Megelas, porte-parole bénévole; Dr Jim Petrik, chercheur et professeur à l’Université de Guelph; Eva Nassif, députée de Vimy (Québec); Jennifer Laliberté, directrice régionale de Cancer de l’ovaire Canada pour le Québec; Ginette Petitpas Taylor, ministre fédérale de la Santé
« Ce fut vraiment une journée remarquable. Nous avons eu des conversations productives avec les députés. La ministre fédérale de la Santé était extrêmement intéressée par ce que nous avions à dire au sujet de l’urgent besoin de financement de la recherche sur le cancer de l’ovaire », a déclaré le Dr Jim Petrik, chercheur et professeur à l’Université de Guelph. « Les 10 millions de dollars que nous demandons se traduiraient par une augmentation spectaculaire des options de traitement pour les femmes atteintes du cancer de l’ovaire. J’espère que nous nous faisons bien comprendre. »
« En tant que survivante, l’énergie que je ressens quand j’entends un chercheur parler de ses projets me donne beaucoup d’espoir », affirme Margaret Megelas, une femme de Montréal qui a reçu un diagnostic en 2013. « J’étais assise à côté du Dr Petrik et pouvais juste imaginer les progrès importants qui pourraient être réalisés si jamais nous recevions cet argent. »
Pendant la période de questions à la Chambre des communes, Sheila Malcolmson, députée de Nanaimo-Ladysmith (Colombie-Britannique) et vice-présidente du Comité permanent de la condition féminine, a exprimé son appui et a mentionné spécifiquement la nécessité d’un investissement supplémentaire immédiat de 10 millions de dollars. « Le financement de la recherche représente une fraction de ce que reçoivent d’autres types de cancer… Donnons à Cancer de l’ovaire Canada le budget de 10 millions de dollars qu’il demande. Donnons pour guérir cette maladie. »
Anita Vandenbeld, députée d’Ottawa Ouest-Nepean et présidente du caucus des femmes au Parlement, a également fait une déclaration sur la nécessité de poursuivre les efforts de sensibilisation et de mettre au point de nouveaux traitements. Elle a ensuite invité les membres à assister à la réception organisée par le caucus des femmes au Parlement pour en apprendre davantage sur cet enjeu.
« J’ai été très, très heureuse lorsque deux membres du caucus des femmes au Parlement se sont levées durant la période de questions pour parler du cancer de l’ovaire et de leur appui à un investissement de 10 millions de dollars, déclare Julee. C’est sans doute l’un des moments les plus satisfaisants de ma vie. »

Dre Barbara Vanderhyden, titulaire de la Chaire de recherche Corinne Boyer à l’Université d’Ottawa; Elisabeth Baugh, directrice générale de Cancer de l’ovaire Canada; Donna Pepin, porte-parole bénévole
Lors de la réception qui a suivi, des députés et des sénateurs ont assisté à des allocutions d’Elisabeth Baugh, directrice générale de Cancer de l’ovaire Canada, et de la Dre Barbara Vanderhyden, titulaire de la Chaire de recherche Corinne Boyer à l’Université d’Ottawa. La Dre Vanderhyden a parlé de la collaboration entre les scientifiques canadiens qui travaillent à vaincre cette maladie.
« Ensemble, nous avons élaboré un plan qui définit les domaines prioritaires qui devraient selon nous permettre de faire des percées dans les traitements du cancer de l’ovaire et de sauver la vie des femmes. Les femmes les attendent, les patientes les méritent, et nous, les chercheurs, sommes prêts à les réaliser. Il est temps d’accorder la priorité aux investissements dans la recherche sur le cancer de l’ovaire. »
La Dre Vanderhyden a prononcé ces mots sous des applaudissements nourris.
Aidez-nous à poursuivre sur cette lancée essentielle pour faire en sorte que les scientifiques canadiens aient le soutien dont ils ont besoin pour réaliser des progrès dans la lutte contre le cancer de l’ovaire. Envoyez une lettre à vos représentants élus fédéraux en quelques minutes à peine.